Que dit la Convention ?

Article 13 - L'enfant a le droit d'exprimer librement ses opinions. De recevoir et de répandre informations et idées. Pour autant que cela ne porte pas atteinte aux droits d'autrui.

Article 14 - L'enfant a la liberté de pensée, de conscience et de religion. Dans le respect du rôle de guide des parents et des restrictions prescrites par la loi nationale.

Article 15 - L'enfant a le droit à la liberté d'association et de réunion pacifique. Pour autant que cela ne porte pas atteinte aux droits d'autrui.

Le fait de pouvoir penser librement, de croire à ce que l’on veut, d’exprimer ses idées, ses opinions, d’écouter celles des autres, d’échanger avec eux, etc. tout ceci semble parfaitement normal à beaucoup de personnes à travers le monde.

C’est pourtant une situation relativement récente dans l’histoire de l’humanité puisque ces libertés ont été légalement reconnues, pour la première fois en 1789, dans la Constitution américaine et la Déclaration française des Droits de l’Homme et du Citoyen.

Peut-on donc en conclure que tout va pour le mieux, partout ?

Malheureusement non !

Plus de 2 siècles après l’adoption de ces textes fondateurs, il reste malheureusement de nombreux endroits à travers le monde où ces droits ne sont toujours pas respectés ou même reconnus malgré leur mention explicite dans la Convention. C’est pourquoi l’équipe CyberDodo, en collaboration avec le Comité des Droits de l’Enfant de l’ONU pour le script, a imaginé et réalisé l’épisode associé à ce dossier.

Il met en œuvre un pays imaginaire dans lequel les enfants (Et les adultes d’ailleurs…) ne sont pas autorisés à exprimer librement son opinion et ses idées, ceci est en violation du texte de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant que ce pays a signé.

C’est pourquoi CyberDodo en tant qu’Ambassadeur Universel de la Convention, sans notion de race, de religion, de nationalité, de sexe, de niveau social ou de politique, intervient et parvient à obtenir que les articles 13, 14 et 15 soient dorénavant respectés. C’est le message de l’épisode n°13 et un exemple à suivre sur toute la planète.

Non, à chaque droit est attaché un devoir qui pourrait se résumer par cette célèbre phrase : « La liberté de chacun s’arrête où commence celle de l’autre ».

Si les pensées, les croyances, les opinions doivent toujours être libres, leur expression doit se faire en respectant les autres et leur dignité. C’est pourquoi la Convention mentionne par exemple « droits d'autrui » ou « restrictions prescrites par la loi nationale ». Ceci afin que la l’expression de quelqu’un ne se fasse pas au détriment de quelqu’un d’autre.

Il est évident que dans un tel domaine, il ne peut exister de système parfait puisque toute personne peut avoir, en fonction de sa sensibilité, une opinion différente de ce qui devrait être autorisé ou pas. En règle générale, la liberté d’expression est encadrée par la loi pour ce qui touche, par exemple, à la protection des mineurs, la discrimination raciale, l’incitation à commettre un acte délictueux voire les croyances religieuses, etc.

La pleine reconnaissance et le respect des articles 13, 14 & 15 de la Convention devraient donc toujours être les objectifs prioritaires, les législations ne devant restreindre ces droits que pour des motifs impérieux liés à ces mêmes libertés fondamentales.

Internet et la liberté d’expression !

Le développement d’Internet a-t-il modifié la notion de liberté d’expression ? Dans la mesure où une information peut être transmise quasiment en temps réel d’un bout à l’autre de la planète et par n’importe qui bénéficiant d’un accès, la réponse ne peut être que positive.

Malgré cela, la censure mise en place par certains pays contre certains contenus qui ne relèvent pourtant ne relèvent pas de l’intérêt général (Tel que décrit plus haut dans cette page) ainsi que le nombre de personnes non encore connectées démontrent qu’Internet ne peut garantir une information fiable à chaque personne.

Internet n’a-t-il que des avantages ?

Avant la révolution Internet, le principal média d’expression et de diffusion des idées, outre la parole et la correspondance entre personnes, était constitué par l’imprimerie. L’édition de livres était une activité réservée à un nombre restreint de personnes qui contrôlait ainsi le contenu mis à la disposition des gens, ce contrôle était d’ailleurs quelquefois assimilable à de la censure ou de la désinformation.

Aujourd’hui, chaque habitant connecté de cette planète peut devenir « Editeur de contenu » avec les risques que cela représente quant à la fiabilité des informations transmises. Dans de nombreux pays, un immense progrès a donc été enregistré pour la liberté d’expression mais il doit s’accompagner d’une prudence accrue.

Tout ce qui est sur Internet n’est pas vrai ou utile… C’est bien de pouvoir l’écrire sur… Internet !

Vive la liberté de conscience, d’opinion et d’expression mais dans le respect de tous…

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